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J’ai récemment consacré une réflexion approfondie aux fondations de droit hollandais (stichtingen), ces entités atypiques qui, sans membres ni actionnaires, incarnent une forme singulière mais puissante d’engagement patrimonial ou sociétal. Par leur flexibilité et leur gouvernance désintéressée, elles offrent une réponse juridique efficace à des objectifs variés, allant de la philanthropie à la structuration de groupes d’entreprises.

Méditons aujourd’hui sur les voies du commerce et de l’investissement en Afrique centrale, avec pour point d’ancrage le Cameroun et la zone CEMAC. Ces territoires, riches d’opportunités, requièrent une volonté partagée pour dépasser les lenteurs institutionnelles et activer les leviers d’une prospérité durable. Il ne s’agit plus seulement de diagnostiquer les défis, mais de construire, pas à pas, les conditions d’un élan collectif capable d’amplifier les forces existantes.

Je travaille régulièrement avec des porteurs de projets associatifs, qu’ils soient locaux ou à vocation internationale. Très souvent, une question revient : faut-il créer son ASBL au Luxembourg ou en Belgique ? Cette interrogation, apparemment simple, en cache une autre, plus fondamentale : dans quel cadre juridique une structure sans but lucratif peut-elle évoluer avec souplesse, sécurité et ambition ? J’ai voulu y répondre à travers une analyse comparative entre deux systèmes voisins mais distincts.

Je suis convaincu que l’apparition du Bitcoin représente bien plus qu’une simple innovation technologique : c’est un tournant dans notre rapport à la monnaie, à la confiance et au pouvoir économique. Lorsque ce protocole ouvert est apparu en 2009, beaucoup n’y ont vu qu’un projet marginal. Et pourtant, quinze ans plus tard, il s’impose comme une alternative sérieuse, capable de redistribuer les cartes d’un système monétaire centralisé que certains jugent à bout de souffle.

Le Luxembourg n’est pas seulement un acteur financier majeur, mais un véritable laboratoire d’ingénierie financière moderne. Sa place financière se distingue par une architecture d’une grande cohérence, où chaque élément – qu’il s’agisse des banques, des fonds d’investissement, des compagnies d’assurance ou des prestataires de services fiduciaires – est soigneusement intégré pour créer un écosystème performant et résilient.

Le Luxembourg a su transformer son modèle économique pour devenir bien plus qu’un simple centre financier européen. Aujourd’hui, le Grand-Duché se distingue comme un véritable acteur stratégique, grâce à une fiscalité flexible et compétitive, un environnement réglementaire rigoureux et une transparence exemplaire. Cette combinaison unique attire aussi bien les particuliers expatriés que les multinationales en quête d’optimisation fiscale et de stabilité.

La place financière de Luxembourg est une structure unique, à la fois robuste et innovante, qui a su s’imposer parmi les 20 plus importantes au monde. Ce statut ne doit rien au hasard. Il est le fruit d’une combinaison complexe d’atouts économiques, d’une stabilité institutionnelle exceptionnelle et d’une capacité d’adaptation remarquable face aux défis contemporains.

Dans la continuité de mon exploration des véhicules juridiques luxembourgeois, j’ai souhaité revenir sur la Société Anonyme (SA), forme particulièrement prisée au sein du Grand-Duché pour structurer des projets ambitieux.