Mon passage sur Radio Mercure

J’ai récemment eu le plaisir d’intervenir pour la troisième fois au micro de Radio Mercure, dans une émission dédiée au droit international des affaires. Cette nouvelle prise de parole s’inscrit dans la continuité d’un engagement que je porte depuis des années : ancrer la réflexion juridique dans les réalités économiques contemporaines et contribuer à l’affirmation d’une souveraineté juridique africaine, cohérente et ambitieuse.

Je me propose aujourd’hui de dérouler devant vous le fil d’une vie, non comme on expose un curriculum figé et desséché, mais comme on ouvre un manuscrit annoté, raturé, parfois taché par l’encre de la lutte, et traversé d’éclairs de lumière. Il ne s’agit point ici d’exalter une figure, mais de contempler un chemin, le mien, que j’ai bâti pas à pas, sous le regard des lois, et au rythme des combats que la justice inspire à ceux qui, comme moi, refusent de s’en détourner.

J’ai récemment eu l’honneur d’être à nouveau invité par Radio Mercure pour une interview consacrée aux grands enjeux contemporains du droit des affaires internationales. Cet échange, mené dans un contexte de forte instabilité géopolitique et économique, m’a permis de partager certaines réflexions issues de ma pratique, en particulier sur la question de la volatilité monétaire et ses répercussions sur les contrats internationaux.

C’est sous le signe de la parole échangée, vive et nourrie, que je m’adresse à vous aujourd’hui, à la suite d’une invitation qui m’a été faite pour la quatrième fois sur les ondes de Radio Mercure. Là, dans la densité d’un entretien qui eût pu, à d’autres heures, prendre les allures d’un colloque ou d’une conversation au coin du feu, j’ai eu l’occasion de revenir, d’un pas attentif, sur les interstices de ce qu’on nomme hâtivement le droit comparé, mais qui, sous mes yeux d’homme de terrain, apparaît plutôt comme une architecture fragile et vivante d’habitudes, de présomptions mutuelles et de silences partagés.